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Les parlementaires et la gouvernance des forêts en Afrique Centrale 1996-2020

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Nebeu, Jean Daniel

Presses de l'Université du Québec,
L'Afrique subsaharienne au temps de l’anthropocène
Chapitre 8, 2025
Chapitre(ePUB, HTML) 17p.
(Alter développement)
ISBN: 97827605621346-08
La gestion des forêts en Afrique centrale présente certaines incongruités qui se manifestent après analyse et qui sont propres à chaque État sous-régional du bassin du Congo. Bien qu’il existe des organismes non gouvernementaux qui accompagnent les pouvoirs exécutifs, il n’en demeure pas moins que le problème de la dégradation des forêts per-siste, encouragé par le système néolibéral. À l’observation, il ressort qu’on y trouve un pouvoir non négligeable, c’est pourquoi la régulation de la société est déterminante. Ce pouvoir législatif représente l’autorité de l’État, nécessaire pour une contribution efficiente à la gestion démocratique des ressources environnementales. Il s’agit des institutions parlementaires des pays membres des forêts du bassin du Congo, qui se réunissent pour la plupart au sein du parlement communautaire de la Communauté écono-mique monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), dont l’action mérite une éva-luation scientifique. Ces parlementaires, par leurs origines sociopolitiques, représentent les peuples d’Afrique centrale et sont censés maîtriser mieux que quiconque leurs problèmes et les difficultés inhérentes à la dégradation de leur milieu de vie. C’est ce qui permet de parler de la gouvernance par-lementaire des forêts d’Afrique centrale dans la perspective de la régularité des mesures législatives et règlementaire, ce qui constitue, par définition, un moyen de construction théorique des dynamiques de la régulation socio-politique et économique par les parlementaires de leurs contributions aux effets de la mondialisation. Il s’avère à cet égard qu’en 1996, les visions poli-tiques des États d’Afrique centrale pour la gestion durable des forêts faisaient l’objet d’une mise en commun à Brazzaville, au Congo. C’était à l’occasion de la Conférence sur les écosystèmes de forêts denses et humides d’Afrique centrale (CEFDHAC). Cette date importante pour la reconstitution de l’his-toriographie forestière constitue le point culminant dans cette réflexion sur l’évaluation de l’accompagnement des parlementaires des acteurs intrusifs et dévoués à la cause de la forêt dans le bassin du Congo. Sans l’empêcher, ces parlementaires sont capables de contraindre les exécutifs sous régionaux à plus de diligence sur le patrimoine forestier commun des peuples d’Afrique centrale. Il convient à ce sujet de se demander quelle est l’engagement des parlementaires dans la gouvernance internationale des forêts du bassin du Congo entre 1996 et 2020. Pour y parvenir, il importe de mener une analyse en trois étapes : 1) effectuer l’état des lieux des forêts en Afrique centrale ; 2) évaluer les actions des parlementaires dans la gouvernance de ces forêts ; 3) démontrer les enjeux et les perspectives de l’engagement des parlemen-taires pour l’amélioration de la gouvernance démocratique des forêts en Afrique centrale.
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