L’activisme social africain et la montée du néo panafricanisme
Un regard sur le sommet de l’Upec
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Article 16p.
Le lundi 23 juillet 2018, la capitale sénégalaise a accueilli la première Université populaire de l’engagement citoyen (Upec). Ce sommet panafricain des mouvements sociaux a été organisé sous les auspices des mouvements « Y’en a marre », Projet South, Filimbi, et Lucha, entre autres. Au total, cinquante-cinq mouvements sociaux de trente pays d’Afrique et ses diasporas ont participé au sommet qui a assuré le lancement du réseau Afrikki. Cet article montre que « Y’en a marre » et des mouvements similaires sont le fer de lance du « renouveau » du panafricanisme entré dans une nouvelle phase que j’appelle « néo panafricanisme ». À cet égard, l’Afrique francophone peut être considérée comme l’épicentre du panafricanisme au xxie siècle, en ce sens qu’il permet aux activistes de lutter collectivement pour une bonne gouvernance, contre les processus néo-coloniaux, et de construire une nouvelle coopération transatlantique.