Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 71p.
(Alter développement)
ISBN: 978-2-86978-911-1
La première question posée était de savoir si les entreprises les plus
protégées ont les meilleures performances financières. La réponse ne
peut qu'être nuancée au vue des résultats obtenus. En effet, même si
dans le cas des textiles, on peut s'autoriser une réponse affirmative,
il n'en va pas de même pour les autres activités. On trouve des
activités fortement déprotégées qui présentent de bons résultats
financiers (CIDT) tout comme des activités protégées avec des
résultats financiers positifs. En fait, la structure de protection et
d'incitation est liée à l'orientation des ventes. Le marché intérieur
est fortement protégé alors que le marché extérieur est déprotégé. Dès
lors, les activités tournées vers le marché intérieur bénéficient
d'une protection favorable. A l'observation des résultats, on serait
tenté de dire que la structure de la protection est plutôt favorable
aux activités en aval des filières car, excepté PALMINDUSTRIE et PHCI,
les entreprises en amont sont déprotégées alors que celles en aval
sont protégées. En fait, il s'avère que les entreprises en amont sont
principalement exportatrices alors que les autres produisent
essentiellement pour le marché intérieur, il y a donc visiblement un
biais favorable au marché local.