Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 177p.
(Alter développement)
ISBN: 978-2-86978-853-4
Conçue comme un élargissement du pouvoir de l'Etat du centre vers le
niveau local, la réforme sur la décentralisation est perçue comme un
processus qui permet de faire participer les populations à
l'élaboration et à la gestion des politiques qui concernent leurs
territoires. Au niveau local, sa mise en ouvre met en rapport direct
et indirect plusieurs « acteurs » relevant des catégories variées et
ayant le plus souvent des intérêts divergents. Ce faisant, son
appropriation constitue un enjeu fondamental pour ces derniers,
notamment pour la « société civile », si cette dernière doit jouer un
rôle de contre-pouvoir face aux autorités communales afin d'établir un
équilibre entre les acteurs de « l'arène locale ». C'est cette
dynamique analysée dans la présente étude qui se réfère au cas de la
commune de Madiama, cercle de Djenné. Ainsi, à travers l'intervention
des bailleurs de fonds et des ONG, il s'agit d'évaluer le niveau
d'appropriation des instruments de gestion environnementale par les
acteurs locaux et l'impact de leur intervention sur les plans social,
politique et économique. Ceci amène à analyser les relations entre les
institutions communales et la sphère de la gestion environnementale à
travers l'implantation des projets de gestion des ressources
naturelles. Ainsi, il s'agira d'évaluer l'effectivité des instruments
de gestion des ressources naturelles transférés aux acteurs locaux
dans la phase actuelle de post-projet, et de voir ainsi comment la
création et le renforcement d'organes parallèles de gestion, tels que
le Comité communal de gestion des ressources naturelles, peuvent avoir
un impact sur la gouvernance démocratique locale.