Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 696p.
(Alter développement)
ISBN: 978-2-37918-127-6
L'Afrique noire n'est pas mal partie du tout ou pire, elle l'est dans
le mauvais sens. Le continent « berceau de l'humanité » demeure
aujourd'hui le seul dont les mains restent en permanence tendues vers
l'aide extérieure. Et quand on procède à une analyse objective du
drame du continent noir, on se rend compte que la cause de son mal est
d'abord et avant tout politique. Malheureusement, ceux qui, hier ont
couvert son dos de « zébrures rouges », ne sont pas encore prêts à
accorder à l'Afrique le droit de vivre des systèmes politiques qui
mettent l'homme au centre de leurs préoccupations. Les expériences
démocratiques du Bénin et du Mali s'inscrivent cependant en faux
contre la thèse d'après laquelle « l'Afrique n'est pas encore mûre
pour la démocratie ». Refuser aux Africains le droit au pluralisme, à
l'alternance au pouvoir, à la transparence, à la séparation des
pouvoirs, etc., en continuant de soutenir les dictatures, c'est
pousser inexorablement l'Afrique vers « sa mise en location-gérance »
ou sa recolonisation.Refuser aux Africains le droit au pluralisme, à
l'alternance au pouvoir, à la transparence, à la séparation des
pouvoirs, etc., en continuant de soutenir les dictatures, c'est
pousser inexorablement l'Afrique vers « sa mise en location-gérance »
ou sa recolonisation. Refuser aux Africains le droit au pluralisme, à
l'alternance au pouvoir, à la transparence, à la séparation des
pouvoirs, etc., en continuant de soutenir les dictatures, c'est
pousser inexorablement l'Afrique vers « sa mise en location-gérance »
ou sa recolonisation.