Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 92p.
(Poésie noire)
ISBN: 978-2-37918-006-4
Poète et dramaturge, Quentin Ben Mongaryas poursuit, aux abords du
fleuve Ogooué, la réalisation d'une oeuvre poétique qui dissout
souvent les frontières qui distinguent, aujourd'hui, le poème du
conte. La place du poète négro-africain est localisée et redéfinie
dans ces poèmes. À l'intérieur d'un monde dont il dit les peurs et les
angoisses et cherche puis découvre les espérances secrètes, le poète
pratique une langue à plusieurs voix : l'espace et l'expérience
s'ouvrent à la nostalgie des origines tout en dévoilant des terres
nouvelles. L'amour de la femme gabonaise est marqué d'un sceau
solaire. La passion est extatique, elle irradie et inonde les corps
avant de galvaniser les rêves. Le poème peut explorer et dénommer des
univers féériques, puis multiplier les métaphores afin de mieux
décrire des métamorphoses humaines et animales. Parfois, quand la lune
luit, les spectres, les génies nocturnes et les êtres merveilleux
peuplent le monde. Mais le réel convoque le poète : les villages
meurent, les villes prolifèrent, les sites anciens disparaissent.
L'Afrique se crispe, gémit et geint. Le paradis perdu est parfois le
lieu à partir duquel la parole du consolateur s'extravase.