Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 191p.
(Alter développement)
ISBN: 978-2-37015-689-1
L'argument de cet ouvrage est que, par delà les facteurs tenant à la
politique intérieure des États africains ou aux relations économiques
internationales, la crise des entreprises publiques africaines est
avant tout la résultante d'une crise sociale sérieuse. Dans cette
optique, il était essentiel d'analyser les politiques d'entreprise,
qui traduisent, dans les différents domaines de la production, des
importations, des prix ou de la commercialisation, les conflits
d'intérêt entre les différentes classes d'acteurs sociaux. Des
politiques de privatisation sont-elles nécessaires et, dans
l'affirmative, à quels groupes sociaux profitent-elles au premier
chef ? En constituant des grands groupes de privatisés, ne risque-t-on
pas d'aboutir à l'exclusion des acteurs du secteur périphérique et à
un blocage du développement économique endogène. Pouvons-nous obtenir
un développement sensible de ces entreprises sans une modification des
structures sociales ?