Dans Le Mythe de Sisyphe, le propos d'Albert Camus juxtapose la pensée individuelle et le suicide. Il examine le lien entre le sentiment de l'absurde et le suicide. Il se demande si le suicide peut constituer une solution à l'absurde. La certitude de mourir provoque la révolte de la chair, c'est l'absurde. Les trois personnages du drame se dessinent clairement : l'irrationnel du monde, la nostalgie de l'homme et l'absurde qui naît de cette confrontation. La première démarche de l'homme absurde consiste donc à prendre conscience, c'est-à-dire à s'appartenir, à connaître la liberté de se sentir responsable. Par un jeu de la conscience, l'homme absurde transforme en morale de vie, un constat qui menait à la mort. Maxime Meto'o est né à Yaoundé. Après ses études à l'université de Kent à Canterbury (Grande Bretagne), à l'université de Mc Master et à l'université de Western Ontario au Canada, il enseigne les littératures française et québécoise, l'histoire du théâtre et la critique littéraire au département de français de la Faculté des arts, lettres et sciences humaines de l'université de Yaoundé I, depuis octobre 1984. L'essayiste s'implique aussi dans la formation bilingue et la littérature comparée et la littérature anglophone.