Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 178p.
(Recherches africaines)
ISBN: 978-2-37015-654-9
Le 11 mars 1987, au cours d'une table ronde à l'Université de Yaoundé
sur « La Littérature politique au Cameroun », le philosophe Hubert
Mono- Ndjana surprenait et effrayait son auditoire en lui imposant un
néologisme : l'ethnofascisme. Il qualifiait ainsi certains ouvrages
politiques dont les auteurs sont tous bamiléké, et considérés par
l'orateur comme « les intellectuels organiques de l'ethnie ».
« Fascisme qui menace l'État », « technique de mobilisation et
finalement tactique pour la conquête du pouvoir », « regroupement
autour d'une ethnie pour conquérir le pouvoir », voilà des formules
bien inquiétantes, réveillant en nous le souvenir de sombres périodes
de l'histoire. Une réflexion s'imposait, qui révélerait les enjeux
politiques, idéologiques, philosophiques d'un tel discours. C'est à
quoi se livre ici Sindjoun-Pokam.