Conférences-débats du Cercle Camerounais de philosophie au Centre Culturel Français François Villon de Yaoundé (janvier-avril 2005). Débat sur l'ouvre de NJOH-MOUELLÉ
Le présent ouvrage est le produit d'une heureuse coopération entre
l'association de philosophie, fondée parE. Njoh-Mouellé et dénommée
Cercle camerounais de philosophie (Cercaph)i et la Mission française
de coopération et d'action culturelle au Cameroun. Le Cercaphi a
fourni la matière des tables rondes, tandis que la coopération
culturelle française offrait le cadre de la bibliothèque du Centre
culturel français de Yaoundé ainsi que le financement de la
publication. Avec l'évolution de la démocratie dans le monde et en
particulier au Cameroun, les premières décennies de la vie
universitaire marquées par une extrême défiance à l'égard de
l'enseignement de la philosophie ne sont plus qu'un lointain souvenir.
Les milieux universitaires de la philosophie en Afrique et en dehors
du continent, ne manqueront pas de s'intéresser à cette publication,
il faut l'espérer. Voici un ouvrage collectif qui permet de se faire
une belle idée de la vitalité de l'activité philosophique dans un pays
africain. Les communications et les débats qu'il contient sont d'une
très haute tenue universitaire et consacrés aux oeuvres de quatre
penseurs déjà connus, certes, à l'intérieur comme en dehors de leur
pays le Cameroun. mais qui n'auront peut-être pas eu l'occasion
auparavant de se trouver placés ensemble au centre d'une telle densité
des discussions sur divers aspects de leurs écrits, et par des
compatriotes pas toujours complaisants, enseignants de qualité dans
diverses universités du pays. Il ne serait pas surprenant de voir cet
ouvrage devenir une référence et un stimulant de ractivité
philosophique tant dans les universités que dans l'enseignement
secondaire, au Cameroun et en Afrique.