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Le néolibéralisme vert, nouveau cheval de troie du développementalisme en Afrique

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Laroussi, Adam

Presses de l'Université du Québec,
L'Afrique subsaharienne au temps de l’anthropocène
Chapitre 1, 2025
Chapitre(ePUB, HTML) 21p.
(Alter développement)
ISBN: 97827605621346-01
Depuis la crise de 2008, le marché africain a connu une évo-lution importante. La Chine a consolidé sa présence éco-nomique en Afrique, renversant la mainmise des groupes privés occidentaux. L’accumulation de terres agricoles par des acteurs économiques étrangers s’est renforcée, combi-née avec l’intérêt croissant des marchés occidentaux pour les biocarburants et l’agriculture biologique. Par ailleurs, depuis cette même période, la libéralisation soutenue des économies africaines a permis aux classes moyennes africaines d’accéder à un meilleur accès au crédit et d’ac-croître leur pouvoir d’achat, les rendant toutefois plus vulnérables au surendettement. La dérégulation des économies promue par le néolibéralisme a également rendu les pays africains plus vulnérables, en raison de la nature monosecto-rielle des économies africaines. Il semble qu’une augmentation du volume commercial des échanges de marchandises issues du continent entre 2002 et 2008, ajoutée à l’assouplissement des systèmes économiques de nombreux pays africains après 2008, a permis aux multinationales étrangères opérant en Afrique d’augmenter substantiellement leurs bénéfices, ce qui explique l’augmentation légère du PIB des pays africains après la crise des subprimes. Cependant, cette croissance n’a néanmoins pas réduit véritablement les iné-galités, l’Afrique souffrant d’investissements internationaux trop ciblés, peu propices à la diversification des économies nationales (Bond, 2011).
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