CORONA VIRUS ou encore COVID 19!Voilà une expression à laquelle le monde entier s'est habitué depuis environ une année. On en parle aussi bien dans les médias (radios, télévisions, internet, etc.) que dans les conversations en milieux publics et privés. Il s'agit non seulement d'une crise qui s'est imposée mais, qui est entrain de contraindre l'humanité à s'y accommoder. Une véritable crise sans frontières, qui sévit presque sur tout le globe terrestre et maintient quasiment toute l'humanité en état de veille. De ce fait, des mesures (assez ou quelquefois) strictes ont été prises et prescrites en réaction à cette pandémie, tant à l'échelle des États qu'au niveau international. Un tel phénomène, de par son impact sur des millions de personnes, ne saurait laisser indifférent le juriste dont l'attention à l'homme, à la société, doit demeurer au centre des préoccupations. Si l'éclosion et la recrudescence de cette pandémie remettent au goût du jour l'obligation de sécurité des patients atteints vis-à-vis des médecins et autres personnels traitants, notamment dans les centres hospitaliers, elle semble entraver le droit à la sécurité sanitaire, professionnelle et sociale des médecins à cause du danger permanent auquel les exposent les risques de contamination, quand bien même, toutes les précautions seraient prises. Cette crise sanitaire impose un regard nouveau sur l'obligation de sécurité en matière médicale en déplaçant le curseur du côté du soignant qui, autant que son patient, sinon plus que ce dernier, a le droit de se sentir en sécurité dans l'exécution de ses prestations de soins.
