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Comme dans la plupart des pays africains, l’importance et la croissance du poids des PME dans l’appareil productif camerounais ne sont plus à démontrer. Pourtant, ce type d’entreprise est actuellement confronté à un problème crucial de financement. En effet, au-delà des raisons classiques avancées pour expliquer le refus de prêter à ces entreprises, les banques sont devenues très méfiantes à la suite de la récente crise du système financier, et soumettent toute PME, candidate à un emprunt bancaire, à l’exigence de garanties qu’elle ne peut satisfaire. Aussi, dans un environnement où il n’existe aucune structure spécialisée, ni marché financier organisé, la question d’autres sources de financement devient-elle impérieuse. Cet article propose comme solution alternative le capital-risque et cherche à mettre en exergue les insuffisances qui s’opposent à son développement et l’empêchent de jouer pleinement son rôle au Cameroun.
