Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 50p.
(Poésie noire)
ISBN: 978-2-37015-046-2
Ces poèmes de longueurs inégales chantent essentiellement le terroir avec trois berceuses bien écrites et qui rendent un visage du milieu de l'enfant, une tranche de la littérature traditionnelle. Pour la forme, la poétesse n'écrit pas en vers académiques, mais en versets ou vers libres plus africains. La famille est présente avec Maman et Papa, dans le bruissement des palmes du cocotier, sous la lune bien rendue. Puis la poétesse nous parle du cheval dans l'un des poèmes les plus longs, de la paix, du bois sacré, du caméléon qui change de couleur. Elle nous conduit à l'école de son village, nous révèle ses attentes, nous dit ses sollicitations qui sont celles de tous les enfants du monde. Elle y ouvre des livres qui contribuent au savoir, nous mènent à l'amour, à la paix, à la fraternité. Les poèmes Tableau et Lune sont de la même veine. Dans d'autres poèmes, on perçoit sa passion d'écrire, à sa façon, des chants connus pour enfants. C'est le cas de La vache noire de Mbagne Coumba. Le désir d'apprendre réapparait avec le maître de Coran: Baye Malamine Dâra. Voici les sports avec des poèmes dont Arènes. De grands noms de lutteurs sont évoqués, la loyauté exigée, et, après la victoire ou la chute, la fraternité et la sportivité magnifiées. Bref, les poèmes sont écrits dans une langue simple, correcte, avec des sonorités et des images attachantes qui sentent le terroir et la tradition.