Ce roman autobiographique d'une jeune auteure, de surcroît chrétienne, est fait de récits chaloupés d'un vécu plein de rebondissements. Le décor de cette odyssée est planté dans un quartier populaire de la ville de Douala au Cameroun. Issue d'une famille assez aisée, l'auteure connaîtra paradoxalement une enfance quasi malheureuse, où sa ténacité et son endurance lui ont fait échapper à la prostitution et à la drogue. Les blessures de sa vie sont tellement vives, au point où on se demande comment elle n'a pas séjourné en asile psychiatrique. Battante patentée, elle ne s'est pas laissée dompter par les contre-courants de la vie, elle a entrepris d'immigrer d'abord en France, où rien ne lui a pratiquement réussi, pour ensuite poser ses bagages dé?nitivement aux États-Unis. À la recherche permanente de son identité, Marilou F. Benell se redécouvre grâce à Christ, le révélateur de l'Amour qu'elle n'a expérimenté nulle part ailleurs. Au gré des fréquentations dans les Églises évangéliques, la vie ne fut pas de tout repos : trahison, jalousie, cupidité. Sa désillusion fut grande. L'Église n'est pas si propre que cela, il faut donner un coup de pied à la fourmilière, et repenser l'Église du XXIe siècle.