Les médiocres au pouvoir est un recueil de cinq nouvelles qui abordent les problématiques issues de contextes aussi exaltants qu'éprouvants. Il évoque donc les horreurs, les absurdités, les injustices, les égarements et dévoile les réalités de la vie quotidienne emmitouflés de fiction. La redoutable maladie de Sarah, l'héroïne de « La ruse colorée », et légitime épouse de Mbati, dignitaire de l'église, a été l'occasion de révélations morbides, de pardon et de repentance. Bédara, un peuple martyrisé, racketté et honni par une minorité régnante, ne savait à quel saint se vouer. Mais, un groupe de jeunes gens, sous la conduite d'un étudiant en vacance au village, animé d'esprit patriotique, s'éleva contre ces agissements incendiaires, lançant de slogans révolutionnaires. Moira Toguinan, proviseur du lycée Kayar Béndang de Doboutou fut l'homme le plus coriace et le plus craint. Sa dureté, sa rigueur dans le travail, son principe de bonne conduite ont été mal perçus par ses collaborateurs et/ou autres usagers de service. Madjadina, jeune diplômé en communication a subi toutes les affres de chômage. Connu pour ses compétences, il était tout d'abord tombé dans le piège d'une bande d'escrocs du ministère de la communication qui lui ont fait dépenser une importante somme d'argent, gagnée au prix de moult sacrifices, sans atteindre le résultat escompté. La dernière nouvelle du recueil évoque le problème de la succession après la mort du roi de Banda. De querelles incessantes naquirent entre deux consanguins.
