Dès les premières heures de classe, Adoum, le fils du puissant général Saleh, se fait un ennemi à abattre. Joseph, fils d'un simple employé, avait attiré l'attention du fils à papa, en faisant des remarques pertinentes pendant le cours de français dont le premier thème portait sur la « conscience nationale ». En effet, en stigmatisant l'incivisme et l'incurie des gouvernants, le jeune homme, dont le point de vue convergeait avec celui de sa condisciple Falmata, a touché sans le savoir, la fierté de Adoum dont les parents possèdent entièrement le pays et toute sa gouvernance. Objet de menace, Joseph fut enlevé, menacé de mort s'il persistait dans ses analyses. Falmata, à son tour le fut pour assouvir les désirs sexuels de Adoum. Violée, elle se donne la mort par la faute de son oncle, soudoyé pour convaincre la fille et sa mère à renoncer à leur plainte. Joseph qui se prédisposait à témoigner, voit son père perdre son travail et meurt des suites d'un infarctus. Nul ne sait comment la mère de Falmata meurt à son tour. Seul Joseph, soutenu par le censeur, fait une déposition devant le tribunal qui aboutit à une condamnation de Adoum et Moustapha, en dépit des cabales ourdies par son père pour éteindre l'affaire. Né le 28 août 2000 à Massaguet, Djimadoum Ferdinand décroche le baccalauréat littéraire en 2019, il étudie actuellement les Sciences Politiques à l'Université de N'Djaména.