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Pour une relecture africaine de Marx et d'Engels
Senghor, Léopold
Sommaire
Pour une relecture africaine de Marx et d'Engels est le titre général donné à l'intervention du Président Léopold Sédar Senghor lors du colloque sur le libéralisme planifié et les voies africaines vers le socialisme (Tunis 1-7 juillet 1975) et à la conférence qu'il a prononcée à Brazzaville (24 février 1974) -
Pour une autre Afrique
Sylla, Ndongo Samba
Sommaire
Du modèle du parti unique jusqu'à la « démocratie représentative », des plans d'ajustement structurel aux réformes pour renforcer la « compétitivité » et améliorer le « climat des affaires », quasiment tous les modèles politiques et économiques en vogue ont été expérimentés sur le continentafricain. Or, le constat d'échec est bien là qu'atteste la plupart des indicateurs socioéconomiques dans le domaine de la nutrition, de la santé, de l'éducation, de l'emploi, etc. Selon les projections des Nations-Unies, l'Afrique représentera près d'un quart de la population mondiale à l'horizon 2050. Si l'Afrique n'arrive pas encore à s'occuper correctement des problèmes que rencontre son milliard d'habitants, comment le pourrait-elle au moment où sa population aura doublé ? Au-delà de la critique du néolibéralisme, il est donc urgent de réfléchir à des alternatives qui pourront permettre à l'Afrique de sortir de l'impasse et de trouver la voie qui est la sienne. C'est la perspective adoptée par cet ouvrage édité par Ndongo Samba Sylla et qui rassemble des contributions d'experts des questions de développement en Afrique. La démocratie permet-elle d'arriver aux changements souhaités par les populations africaines ? Si oui, à quelles conditions ? Autrement, que mettre à la place ? Comment l'Afrique peut-elle rompre avec les pratiques néocoloniales qui contraignent son émancipation politique, économique et culturelle ? Quelle place pour les femmes dans ces processus ? Face à la paralysie et à la trahison des élites, les mouvements sociaux peuvent-ils être les porteurs des ruptures radicales tant attendues ? Quelle pourrait être la contribution des médias privés dans la mise en ouvre d'alternatives au service des peuples ? Sortir de l'Impasse essaie d'apporter des éléments de réponse à ces questions essentielles. -
20 ans après la dévaluation : quel avenir pour le franc Cfa?
Dembélé, Demba Moussa
Sommaire
Ce texte est un plaidoyer pour une monnaie africaine, détaché de la zone Franc aux avantages illusoires. -
Islam et développement
Diouf, Makhtar
Sommaire
L'Islam est-il un frein au développement, comme certains à la suite de Max Weber l'ont affirmé ? L'Islam ne renferme-t-il pas plutôt un potentiel de transformation porteur de développement ? Ce sont les questions auxquelles s'attaque l'auteur. Pour cela, il se réfère à plus de 200 versets du Coran et plus de 50 hadîss, tout en s'appuyant sur des enseignements de disciplines comme l'économie politique et la philosophie, de découvertes scientifiques modernes et de faits d'actualité. L'auteur, Makhtar Diouf est chercheur à l'IFAN (Institut Fondamental d'Afrique Noire) et enseigne l'économie politique au département de sciences économiques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. -
L'Industrialisation africaine est possible
Kassé, Moustapha
Sommaire
Les débats sur le retour des politiques industrielles au niveau théorique et pratique ont charrié une double interrogation à propos de l'industrialisation africaine : est-elle nécessaire ? Est-elle possible ? Les réponses les plus confondantes qui ont conditionné beaucoup de décideurs et praticiens de l'économie sont celles, négatives, des institutions financières internationales. Leur argumentaire, tendant à faire prévaloir l'impossible décollage industriel, se fonde sur l'épure théorique néolibérale et le listing d'une série d'obstacles institutionnels, structurels et monétaires. Manifestement, ces naïvetés idéologiques, en voie d'abandon, ont fait l'impasse sur deux évolutions marquantes au niveau de la division internationale du travail : d'une part, la montée en puissance industrielle, technologique et financière des nouveaux pays émergents du Sud, conséquence de la fragmentation des chaînes de valeur et de la relocalisation des activités industrielles dans l'espace mondial ; et d'autre part, la revalorisation des matières premières africaines, chaînon manquant de l'industrialisation. Ces deux facteurs sont à la base de l'embellie de la croissance économique africaine en dépit de la crise mondiale. Aussi, ces facteurs doivent être les éléments structurants de l'industrialisation africaine. Par la géostratégie (géoéconomie) des matières premières, l'Afrique est introduite dans le jeu économique planétaire. En rapprochant les intérêts économiques, financiers et technologiques du continent à ceux des grands pays émergents et en exploitant judicieusement les nouveaux partenariats plus fructueux, plus variés et davantage tournés vers ses propres ambitions de développement, il est possible de construire ou rebâtir des politiques industrielles compétitives. Aujourd'hui, les conditions sont réunies, il reste le temps de l'action d'un management public en étroite collaboration avec le secteur privé représenté par les associations, les fédérations, les chambres d'industrie et de commerce, les syndicats, les institutions financières, les institutions de recherche et les universités. -
Sénégal : Crise économique et ajustement structurel
Kassé, Moustapha
Sommaire
La profonde crise économique et financière qui affecte sévèrement le Sénégal procède fondamentalement des limites Intrinsèques et de l'épuisement du modèle d'accumulation basé sur la rente agricole (arachide et coton) et minière (phosphate); rente prélevée et improductivement allouée par une administration peu préparée, au lendemain de l'Indépendance, à des fonctions de gestion du développement. Le bilan quasi exhaustif des politiques de développement appliquées depuis 1960, montre clairement, qu'en dehors des facteurs exogènes ayant accéléré l'avènement de la crise, le système économique mis en place renfermait les germes profonds et les principaux mécanismes qui ont conduit à la rupture des équilibres économiques et financiers des années 70. Dans ce contexte, Il devenait impératif de remettre en ordre l'économie sénégalaise pour juguler la montée des déséquilibres et promouvoir une croissance saine et durable. Au Plan de Stabilisation à court terme de 1979-1980 ont succédé le Plan de Redressement Économique et Financier entre 1980-1985 et actuellement le Programme d'Ajustement à moyen et long terme pour la période 1985-1992. Si l'ajustement est inévitable, il faut néanmoins observer que certaines des orientations et sa méthodologie sont sujettes à controverse. A cet effet, le test de pertinence du modèle classique de référence de l'ajustement s'étant révélé défavorable sous certains aspects essentiels, les recherches ont été menées dans le sens d'une approche non pas nécessairement alternative mais surtout d'accompagnement du processus de l'aJustement en rapport avec les spécificités structurelles ainsi que les contraintes internes et externes pesant sur l'économie sénégalaise. -
Le NEPAD et les enjeux du développement en Afrique
Kassé, Moustapha
Sommaire
Cet ouvrage constitue un point de départ de la réflexion et de la recherche qui doit accompagner Je NEPAD. Il regroupe une série de contributions qui ont été présentée lors d'un colloque organisé à Yaoundé en avril 2002 par le Centre de Développement Sous-Régional de l'Afrique Centrale de la Commission Économique des Nations-Unies pour l'Afrique. Les auteurs sont honorés de la présence de son Excellence le Président Abdoulaye Wade qui a joué un rôle important dans le NEPAD et qui a bien voulu contribuer à cet ouvrage par une brillante préface. Nous sommes également heureux d'accueillir un autre invité d'honneur en la personne de M. K. Y. Amoako, Secrétaire Exécutif de la Commission Économique des Nations-Unies pour l'Afrique, qui a également contribué de manière forte dans l'émergence de cette nouvelle initiative. -
Intégration et Partenariat en Afrique : De l'UEMOA au NEPAD
Kassé, Moustapha
Sommaire
Le morcellement du continent en une multitude d’« Etats-nains » avait semblé constituer un des handicaps majeurs du développement économique et social de l’Afrique. L’intégration était alors déclinée comme la meilleure réponse pour concevoir une division régionale du travail capable d’exploiter toutes les dotations factorielles naturelles des pays et de créer un espace monétaire optimal. Une trentaine d’organisations avait été mise sur pied. La majorité a disparu sans résultats probants. Le processus devait s’achever par la création de la Communauté Economique Africaine, conformément aux recommandations du Plan d‘Action de Lagos (1980-2000). Cependant, cette organisation n’a jamais connu le moindre début d’exécution. L’approfondissement de la mondialisation multipolaire avec la formation de Blocs régionaux puissants et de haute compétition (Europe, Amérique du Nord, Amérique Latine et Asie) a imposé à l’Afrique engoncée dans la crise économique et sociale, les enjeux d’un régionalisme plus opérant. L’ampleur et la permanence de la détérioration de la situation économique et financière, la dégradation des facteurs du bien-être social et les contre performances des interminables et multiples réformes ont poussé les dirigeants africains à formuler de nouvelles stratégies de développement par l’intégration. Les trois nouvelles initiatives que sont l’UEMOA, l’Union Africaine et le NEPAD surajoutées à la dizaine d’organisations qui survivent, indiquent les nouveaux enjeux. Ce regain du régionalisme se présente comme un sursaut des dirigeants africains qui s’engagent individuellement et collectivement à préserver la démocratie, à régler les conflits, à améliorer la gouvernance économique et politique, à se concentrer sur la réduction de la pauvreté et à favoriser les conditions propices à l’investissement et à la croissance. En retour, ils attendent que les pays industrialisés et le secteur privé puissent apporter de concert des ressources indispensables pour financer les investissements dans les secteurs clés notamment les infrastructures. Le présent ouvrage analyse les chances de succès de ces nouvelles initiatives. -
Tiers monde : comprendre et vaincre le sous-développement
Boayenengue, Achile
Sommaire
Loin d'une course aux modes et aux concepts miracles, cet ouvrage offre au lecteur de revisiter les fondamentaux indispensables à l'élaboration d'un projet de développement cohérent et profitable à l'ensemble des citoyens. Nulle potion magique; simplement, un point de vue susceptible d'amendement au gré des savoirs et des expériences nécessairement pluriels des lecteurs et des acteurs. Loin de la narration désormais rituelle des frasques sulfureuses des dirigeants du tiers-monde, évitant autant que possible l'écueil tout aussi fréquent de la littérature universitaire hermétique au plus grand nombre, et notamment aux non spécialistes que sont souvent les décideurs, nous allons tout au long de cet ouvrage tracer le sillon des réformes auxquelles doivent se livrer les nations en développement pour redéfinir un projet social à des Etats qui tournent à vide, et conjurer ce qui, à force, apparaît comme une fatalité. -
Charte africaine de l'entrepreneuriat social
FinSocial
Sommaire
La Charte africaine de l'entrepreneuriat social expose une conception du modèle d'entreprise dite« sociale », alternatif à l'entreprise capitaliste. Elle décrit ce nouveau type d'entreprise avec un ensemble de caractéristiques portant à la fois sur sa mission sociale, son fonctionnement démocratique interne et l'impact engendré sur la société et l'environnement. Elle situe l'entrepreneuriat social dans son rôle historique stratégique pour l'avènement d'une nouvelle société, et pour une approche éthique des rapports sociaux. D'intérêt universel, la Charte s'adresse d'abord aux entrepreneurs africains pour les inviter à gérer autrement leur entreprise, et contribuer ainsi à l'impérieux effort de développement endogène du continent, ainsi qu'à l'avènement d'un nouveau type de société basé sur l'équité et la démocratie participative.