Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 99p.
(Recherches africaines)
ISBN: 978-2-86978-934-0
La violence sexuelle peut revêtir diverses formes, notamment : - le
viol - l'attentat à la pudeur (par exemple, toucher la poitrine d'une
femme) - l'esclavage sexuel - le mariage forcé - la grossesse et la
maternité forcées - la mutilation sexuelle Tous les actes de violence
sexuelle constituent des crimes de violence, d'agression et de
domination. La sexualité est utilisée comme un moyen d'exercer du
pouvoir sur la victime. L'agresseur a pour but de soumettre, dégrader
et humilier la ou les victimes. Cette brochure traite principalement
des actes de violence sexuelle perpétrés contre les femmes et les
jeunes filles parce que la majorité des victimes tend à être
généralement des femmes et des enfants. Toutefois il est important de
souligner que les hommes sont aussi victimes de violence sexuelle,
bien que ces actes fassent encore l'objet de trop peu de rapports et
d'enquêtes. Les actes de violence sexuelle sont interdits tant par le
droit international relatif aux droits humains que par le droit
humanitaire international. La violence sexuelle peut constituer un
élément de presque tous les crimes graves prohibés par le droit
international des droits humains, par le droit humanitaire et le droit
national. - La violence sexuelle peut être nommée différemment selon
les circonstances : on parlera par exemple de torture, ou de
traitement cruel, inhumain ou dégradant, ou encore de viol, etc. - La
violence sexuelle peut constituer un acte de torture ou un traitement
cruel. La violence sexuelle peut également constituer un élément d'un
crime contre l'humanité ou de génocide. Lors d'un conflit armé, elle
peut être considérée comme un crime de guerre, une violation des lois
et coutumes de la guerre, ou une grave infraction aux Conventions de
Genève. - De nombreuses formes de violence sexuelle, et en particulier
le viol, l'esclavage sexuel ou le mariage forcé, peuvent constituer un
acte de torture, s'ils remplissent la définition internationale de la
torture. Des actes moins violents peuvent constituer des peines ou
traitements cruels inhumains ou dégradants.