Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 219p.
(Essai)
ISBN: 978-2-86978-866-4
Suite au phénomène de l'appauvrissement des populations, la rareté des terres cultivables et la manipulation des élites politiques et
intellectuelles, la crise ivoirienne a éclaté le 19 septembre 2002. Malgré le ralentissement du flux migratoire par la crise économique
des années 1980 et 1990, le nombre de maliens en Côte d'Ivoire au début des hostilités est évalué à près de 2 000 000. Une partie de ces
migrants revenaient souvent au Mali pour y investir ou pour rendre visite à des parents restés au village. Suite à la conjoncture
économique depuis les années 1980 et à l'exacerbation des hostilités contre la communauté dioula, la communauté malienne en Côte d'Ivoire
n'était plus la bienvenue. Après l'éclatement du conflit ivoirien, les ressortissants maliens ont été victimes de xénophobie, d'arrestations
arbitraires, d'exécutions sommaires et de spoliation de leurs biens à Abidjan, Daloa, Bouaké et d'autres localités de la Côte d'Ivoire,
provoquant ainsi le déplacement de milliers de rapatriés vers le Mali. Cette situation constitue une nouvelle forme de « migration » ou de
mobilité au Mali...