Livrel (ePUB, HTML, Tatouage) 225p.
(Grands classiques africains)
ISBN: 978-2-37015-565-8
« L'histoire de l'Afrique subsaharienne est la plus ancienne et la
plus longue du monde. À ce titre, les sommets qu'elle a connus, parce
que lointains, échappent à la conscience claire des Africains, qui ne
peuvent les réinventer dans les enjeux contemporains. D'où
l'importance d'une « histoire critique » qui seule peut aider
l'Afrique à ne pas manquer une fois de plus le rendez-vous du monde
tel qu'il va ». C'est pourquoi dans « Histoire critique de l'Afrique :
l'Afrique au Sud du Sahara » le professeur Joseph Ki-Zerbo étudie : -
les itinéraires africains des origines à la colonisation - les
dynamiques culturelles et civilisationnelles - les dynamiques
culturelles : les conditions d'essor civilisationnel - les dynamiques
culturelles : les principales conditions d'épanouissement - les
dynamiques culturelles : les principales conditions du déclin. De
cette étude exhaustive, qui signale aussi bien les aspects négatifs
que ceux positifs de l'histoire africaine (comme de toute Histoire
d'ailleurs), il convient de retenir que : - le découpage qui sépare
l'Afrique subsaharienne du Nord du Continent est essentiellement
géographique et non historique - il existe de multiples profils
évolutifs en Afrique avec des disparités significatives (d'où la
tentation de dire « les Afriques ») - l'endogénéité fondamentale des
processus historiques africains est indéniable - les empires soudanais
ont connu une croissance et un développement ascendants du Ve au XVe
siècle - la traite intervient au moment où l'Afrique allait décoller
« la traite a ébranlé le système africain. La colonisation l'a
désintégré. » Face à la mondialisation qui risque d'affaiblir
davantage une Afrique meurtrie, le Professeur Joseph Ki-Zerbo propose
un nouveau départ. « La clé stratégique de la Renaissance Africaine
c'est l'intégration au moins sous-régionale. La régionalisation
constitue un passage obligé et incontournable face à une
mondialisation exploiteuse. » Pour renaître « il faut bâtir de
nouvelles cohérences entre les étages de la pensée (science et
savoirs) et de l'action individuelle et collective c'est-à-dire de la
vie ». Pour conclure le Professeur Joseph Ki-Zerbo met l'accent sur
l'importance de la présence du peuple pour l'avènement de la
démocratie. Comme le dit un proverbe africain « On ne peut pas coiffer
quelqu'un en son absence. »