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Cet article examine l’économie pastorale de la Tarka. La crise actuelle a montré les limites des stratégies des éleveurs face aux chocs environnementaux. Les ménages pastoraux pauvres sont les victimes de la gouvernance décentralisée. En période de conjoncture défavorable, les conditions de l’échange entre produits céréaliers et animaux fixés par les marchés monopolisés détériorent leur pouvoir d’achat et augmentent leur vulnérabilité et leur privation des capacités. L’industrialisation de la filière animale au travers d’un élevage semiintensif s’avère indispensable pour accroître leur résilience.
