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L’Afrique occidentale

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Suret-Canale, Jean

Boahen A. Adu

Nouvelles Éditions Numériques Africaines (NENA),
In Histoire générale de l’Afrique volume VIII / UNESCO 1998
Section II La lutte pour la souveraineté politique de 1945 aux indépendances,
Chapitre 7. p. 183-214, 2022
Chapitre 31p.
ISBN: hgat8c7
La fin de la seconde guerre mondiale et la victoire des Alliés ne pouvaient que soulever d’immenses espérances chez les peuples d’Afrique soumis à la domination coloniale. La défaite du fascisme était celle d’une doctrine qui se fondait sur le racisme, l’exaltation de la force brutale et la négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes; c’était, implicitement, la condamnation du colonialisme dont les principes — ou la pratique — reposaient sur les mêmes bases. Dès 1941, la Charte de l’Atlantique avait inscrit dans les buts de guerre des Alliés le « droit qu’a chaque peuple de choisir la forme du gouvernement sous lequel il désire vivre ». Dans l’esprit des signataires, cela ne devait s’appliquer qu’à l’Europe; mais les peuples africains devaient s’en saisir et revendiquer ce droit pour eux-mêmes. Dans une note intitulée « La Charte et l’Afrique-Occidentale britannique », Azikiwe, au Nigéria, exigeait des réformes immédiates et un gouvernement représentatif. Dans un discours prononcé en 1943, G. E. Moore, membre du Conseil législatif de la Côte-de-l’Or (actuel Ghana), affirmait également que s’il s’agissait bien « du droit qu’a chaque peuple de choisir la forme du gouvernement sous lequel il désire vivre, c’était un droit dont les Africains devaient jouir eux aussi »
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